« Je ne meurs pas, jentre dans la vie. » Cette phrase de Thérèse de Lisieux dans une de ses dernières lettres exprime la foi qui lanime pendant sa longue et douloureuse maladie. Les « derniers entretiens » avec ses soeurs nous disent ce que furent ces cinq mois de souffrance transfigurés par une espérance infinie et toute simple. Cest Thérèse elle-même qui nous parle : elle nous montre comment souffre, aime et meurt une sainte. Une sainte affectueuse, qui na pas peur daimer sa famille, une sainte qui, dans les moments les plus douloureux, tenaillée par le doute, sait plaisanter et garder lhumour. Une sainte par-dessus tout étonnamment amoureuse de Dieu et héroïque, dont le message plein de réalisme et doptimisme est capable dentraîner ceux qui souffrent, mais aussi, simplement, ceux qui vivent.